Les Olympiades

Les Olympiades

COMMENTAIRES

Dans un beau noir et blanc, Jacques Audiard (auteur du sublime « Un Prophète » et du magnifique « Frères Sisters ») propose de scruter la modernité des comportements amoureux d’une certaine jeunesse urbaine. Porté par une mise en scène soignée et une interprétation très convaincante (Noémie Merlant est décidément une des plus grandes actrices françaises), le film ne parvient pas toujours à rester sur un chemin narratif emballant (la faute sans doute à sa volonté d’agglomérer trois récits indépendants adaptés de nouvelles d’Adrian Tomine). Reste qu’avec la fougue d’un jeune cinéaste (voire d’un premier film) Audiard soigne une réalisation de qualité offrant de belles scènes voluptueuses et intimistes. La musique parfaite de Rone et quelques bonnes trouvailles scénaristiques (l’apparition d’Amber Sweet par exemple) finissent de rendre cette chronique agréable. Intéressant et émouvant par moments, amusant et troublant parfois, mal ficelé et un peu ennuyeux quelques fois, si cet opus ne finira pas sur le podium de la filmographie d’Audiard, il porte tout de même un joli dossard dans le cinéma d’auteur national.

Je considère qu'un film est bon quand on est prêt à le revoir, Les Olympiades a beau être cinématographiquement impeccable et bien joué avec une certaine légèreté, les 3 histoires (reprises de 3 nouvelles) qui s'entrecoupent ici sont futiles, et même bien mises en scène on n'en retient pas grand chose, on suit des gens plus ou moins normaux et un parfois paumés qui se croisent dans un coin de Paris qui donne envie de fuir. Ca reste mille fois mieux que les grosses prod récentes, mais ça apporte peu. Un film qui marquera peut-être davantage les étrangers, pour le côté "romantique" parisien.

Un fort ambitieux essai psychi-psycho sur l'édification d'une société multi-raciale dont les codes amoureux restent immuables. Un virage à 180° pour Jacques Audiard qui signe là un avatar moderne de "la maman et la putain", dans une mise en scène magistrale !

Une bouse, du voyeurisme, de la masturbation intellectuelle

Film navrant à tout point de vue. Audiard devrait prendre sa retraite.

Un très mauvais film d'Audiard encore une fois.
Mais où est donc passé ce réalisateur de génie ??

magistral j'ai adoré de bout en bout.
excellente réalisation , une très bonne direction d' acteurs et un scénario aux petits oignons.
alors certes ça ne vas certainement s' adresser à un grand public mais c 'est justement ça qui fait son efficacité
je pense que le dernier film Français qui a du me faire cet effet ( mais je dois certainement en oublier) c était monsieur et madame adelman considérant évidement que ce n 'est pas comparable
l' originalité de cette œuvre en fait presque un ovni dans la production française actuelle
évidement le nombre d' entée est réduit pour ce type de film mais j' aimerais que mon argent serve a financer en priorité ce genre de production car pour ce qui est de la M.... aux kilomètres il y a déjà suffisamment assez de moyen
en tout cas merci à toute l équipe pour cet excellent moment 6/5

Super film !

Très bon film

Fan d'Audiard, fan de Rone, fan de noir & blanc bien utilisé... Je ne partais pas très objectif en allant voir le film, et pourtant je reste mitigé sur le résultat.
Esthétisme ultra soignée, superbe BO, sujet intéressant. C'est vraiment bien filmé, les zones urbaines sont également très bien mises en avant. Le film ose mettre le sexe et les relations en avant sans tabous. C'est contemporain, ça s'attache à l'humain avant tout.
Mais pourtant je n'ai pas trouvé le film intéressant de bout en bout. Je n'ai pas trouvé super agréables tous les personnages (surtout Camille en fait). Je ne sais pas, comment un petit côté longueur qui ressortait du film, alors qu'il ne dure qu'1h46. Le parcours initiatique (si on peut dire ça) de Nora reste le point fort du film pour moi.
Un film bourré de qualité, mais pas sans défaut sur le rythme et l'histoire. Le film a notamment un côté parfois très parisien avec lequel on peut avoir dû mal à s'identifier. J'en attendais un peu plus.

★★★☆ Un triangle amoureux et un drame sociétal oscillant avec la comédie romantique.

Je n'ai pas vu le film passer, j'ai trouvé le tout vraiment prenant et attachant. Très bien écrit, filmé et joué, Noemie Merlant crève l'écran. 4/5

Quelle joie, quelle élégance, quelle légèreté et quelle profondeur, le film du désordre amoureux contemporain au temps des écrans qui harcèlent et qui permet aussi des rencontres véritables. Une direction d'acteurs parfaite pour une grande humanité au finale avec beaucoup d'humour et sans aucune hystérie.

Singulier, Émilie est le premier que nous découvrons, au moins, elle n'y va pas avec le dos de la cuillère, visage assez courant. Nous allons voir son évolution et elle se montre fine, se décrie et au final, elle vit comme elle peut. En recherche d'une colocataire, elle ne pense pas qu'elle aura un être masculin du fait d'un prénom mixte.

Surgissent d'autres personnages et d'autres lieux....tout est en noir et blanc.
Nora, déjà elle semble un peu dans son monde et j'accroche un peu moins le personnage........allez voir le film.

C'est méritoire de la part d'Audiard d'essayer autre chose. Mais c'est raté : http://www.christoblog.net/...

Audiard s’est aventuré dans un style différent de ses autres films et c’est réussi.
Un grand bravo pour le casting de ce film car l’interprétation est parfaite avec les révélations de Lucie ZHANG et Makita SAMBA.
Ce film est aussi une immersion dans le quartier chinois de Paris

Ce film me fait peur, je pense ne pas l'aimer vu le thème m mais irais le voir comme c'est un d'Audiard.

Les Olympiades est un nouveau Audiard qui respire la fraîcheur et un vent de jeunesse. Complètement singulier vis-à-vis du reste de sa filmo, on y suit la vie de 4 jeunes trentenaires au sein du 13e arrondissement de Paris. Camille (Makita Samba) est prof de français, désireux de ne pas s'engager dans des relations de couple et de travailler dans l'immobilier.
Emilie (Lucie Zhang) est asociale, a fait sciences po mais se retrouve à travailler en centre d'appels.
Nora (Noémie Merlant) débarque de Bordeaux pour faire du droit, et va faire la rencontre d'une cam-girl du nom de Amber Sweet (Jenny Beth).
Tout ce beau monde (le casting est absolument parfait) va se croiser, s'aimer, se décevoir, et tenter de trouver leur identité.

Un postulat dont la finalité n'aura rien de surprenant, et on regrettera que le scénario ne comporte pas + d'enjeux dramatiques supplémentaires.
Néanmoins, le film (écrit par Céline Sciamma et Léa Mysius) parvient avec authenticité et douceur à prendre le pouls d'une génération multi-culturelle, diplômée, et de la middle-class, qui se cherche autant humainement qu'intimement et professionnellement. L'apport des 2 cinéastes féminins se ressent par la sensibilité de l'écriture, faisant une peinture authentique d'une génération perdue à l'heure de l'instantanéité des relations.

A ce titre, l'enjeu principal des Les Olympiades est de suivre le cheminement de ces âmes solitaires, qui se mentent tous à eux-mêmes. S'enchaînent donc plusieurs scènes de marivaudage tantôt mordantes (oui le film est drôle), sensuelles ou planantes, afin de retranscrire le spleen existentiel des divers protagonistes.
On se plait à les suivre tenter de construire quelque chose, au rythme de la BO de Rone (très bonne) oscillant entre sonorités électroniques et atmosphériques.

D'entrée de jeu Audiard, aidé de son chef op' Paul Guilhaume, filment les Olympiades, Montsouris ou Tolbiac dans un somptueux noir et blanc rappelant forcément le Manhattan de Woody Allen.
Visuellement c'est évidemment de toute beauté, enchaînant plan aériens voluptueux ou perspectives d'un 13e arrondissement moderne, loin de l'architecture Haussmannienne toujours associée à la capitale.
La volonté d'un décorum multi-culturel également, qui se poursuit avec le choix de casting.
On esquisse par endroits la volonté de traiter des problématiques familiales (tous distants avec leur famille et qui vont là-aussi essayer de renouer le lien) même si le tout reste plus au second plan (comme la perspective de carrière, qui n'est pas tant la finalité du récit non plus).
2-3 scories, pour une belle chronique à la fabrication et à l'interprétation tout simplement exemplaire

4/5

hâte de découvrir ce nouveau Audiard, tourné dans mon tiek !